Symphony 3 / Quiet City
この商品をチェックした人はこんな商品もチェックしています
- コープランド:交響曲第3番&オルガン交響曲(期間生産限定盤)レナード・バーンスタインCD
- Copland: Symphony No. 3 / Quiet City (1990-10-25)CD
- Clarinet ConcertoAaron CoplandCD
- Bernstein Century - Copland: Appalachian Spring, Rodeo, etc / Bernstein, New York POCoplandCD
- コープランド、ベルリン・フィルを振る ~ コープランド : クラリネット協奏曲 & 交響曲 第3番 他 (Copland : Symphony No.3, Clarinet Concerto | Carter : Holiday Overture | Ives : Decoration Day / Karl Leister | Berliner Philharmoniker | Aaron Copland ~ Recorded live at the Philharmonie, Berlin, September 1970 ・ Previously unpublished) [Import] [日本語帯・解説付]アーロン・コープランドCD
- コープランド:アパラチアの春、ロデオ、ビリー・ザ・キッド 他レナード・バーンスタインCD
こちらもおすすめ
- BAND-MAID WORLD DOMINATION TOUR 【進化】at LINE CUBE SHIBUYA(渋谷公会堂)Blu-rayBAND-MAIDBlu-ray
- souvenir the movie 〜MARIYA TAKEUCHI Theater Live〜 [Special Edition Blu-ray] (特典:トートバッグなし)竹内まりやBlu-ray
- PassCode STARRY TOUR 2020 FINAL at KT Zepp Yokohama(CD付)[Blu-Ray]PassCodeBlu-ray
- 中央線は今日もまっすぐか? オレと遠藤ミチロウのザ・スターリン生活40年イヌイ ジュン単行本
- ファイヴ・オブ・ア・カインド ~ライヴ・イン・トーキョー2020 [Blu-ray]LOVEBITESBlu-ray
- 光~PERFECT LIVE! (完全生産限定盤) (Blu-ray)ピンク・フロイドBlu-ray
この商品を見た後に買っているのは?
登録情報
- Is Discontinued By Manufacturer : いいえ
- 製品サイズ : 12.29 x 14.2 x 1.19 cm; 92.13 g
- メーカー : Deutsche Grammophon
- EAN : 0028941917027
- 商品モデル番号 : 1989834
- オリジナル盤発売日 : 1990
- レーベル : Deutsche Grammophon
- ASIN : B000001G7A
- ディスク枚数 : 1
-
Amazon 売れ筋ランキング:
- 200,772位ミュージック (の売れ筋ランキングを見るミュージック)
- - 2,107位現代音楽
- - 10,562位交響曲・管弦楽曲・協奏曲
- - 56,237位輸入盤
- カスタマーレビュー:
商品の説明
Amazonレビュー
Late in his career, Leonard Bernstein returned to the greatest orchestral work by his lifelong friend, Aaron Copland, with a performance that eclipsed all others, including Bernstein's own previous recording of the Symphony no. 3 on Sony. Though Copland's stock still hadn't climbed back to its present height, Bernstein gave the music a grandeur that made you forget how much of a cliché the Fanfare for the Common Man--which was worked into the finale of the Third--can be. In fact, many of the world-stopping qualities Bernstein brought to his second Mahler cycle for Deutsche Grammophon seem much in evidence here, with the New York Philharmonic playing as though its collective life depended on it. --David Patrick Stearns
この商品を買った人はこんな商品も買っています
カスタマーレビュー
他の国からのトップレビュー

This is a good recording, with Bernstein's usual passion.


Wonderful.

Comme la troisième symphonie de Roy Harris (1939) et la troisième symphonie de William Schumann (1941), auxquelles elle est souvent associée, la Troisième de Copland répond au défi de la « grande symphonie américaine », pendant de celui du « grand roman américain », ou comment acclimater au Nouveau Monde un genre venu de la vieille Europe, ou mieux encore, comment montrer par l’exemple qu’il y a quelque chose d’américain dans l’idée même d’une épopée en prose ou en musique.
En présentant cette symphonie aux lecteurs du Guardian dans sa série consacrée aux symphonies qui ont marqué l’histoire, le critique Tom Service a posé récemment la bonne question en se demandant ce qu’une œuvre aussi ancrée dans un optimisme américain qui appartient désormais à l’histoire pouvait avoir à dire à l’auditeur d’aujourd’hui dans une époque de défiance à l’égard du futur, de déceptions multiples et de cynisme.
La réponse comme il le soulignait, tient à ceci que la qualité intrinsèque de la musique permet à Copland de dépasser les ambitions d’une pièce qui serait faite uniquement pour déchaîner des passions patriotiques ou pour atteindre le succès à peu de frais. L’œuvre est loin, aussi, de pouvoir se résumer à un équivalent américain des « symphonies de guerre » signée à peu près au même moment par Chostakovitch et Prokofiev (même si le plan en quatre mouvements : lent/ scherzo/ lent/ vif est bien le même que celui de la Cinquième de ce dernier). La contemplation du premier mouvement, avec ses marées montantes et descendantes, mouvement qui découle tout entier d’un simple intervalle et suggère l’immensité en onze minutes à peine, comme le lyrisme du troisième qui s’anime, puis s’apaise de manière si singulière, ont un caractère intemporel qui les éloigne du commentaire de l’actualité. On a parlé de « populisme » à propos du style de Copland dans cette œuvre. On a eu tort : il s’agit bien d’aller chercher l’auditeur le moins préparé à la grande forme symphonique, mais pour l’élever à celle-ci, non pour abaisser celle-là.
La réponse tient aussi à la dimension d’« odyssée émotionnelle » de cette symphonie. Ce dont semble parler l’œuvre, à travers la sublimation que permet la musique pure, c’est bien, non seulement d’un vaste pays, mais aussi de l’héroïsme du quotidien, des vertus de l’homme ordinaire, de sa dignité, de ses doutes, de ses joies, de sa résilience. On sait que le Finale s’appuie sur la « Fanfare pour l’homme du commun » - écrite par Copland pour célébrer celui qui dans la guerre, disait-il, fait tout le boulot. C‘est l’énigme finale de cette œuvre : dans son joyeux tintamarre, fête à laquelle nous sommes tous conviés, son « happy end » ne sonne pas faux.
On n’oubliera pas la version du compositeur lui-même à la tête du LSO (Everest), dont le côté « col bleu » et l’esprit pionnier vont droit au but et me plaisent vraiment beaucoup. Une nouvelle version vient de paraître chez Chandos, due à John Wilson dans la cadre d’une anthologie de la musique symphonique de Copland. Mais Leonard Bernstein et le New York Philharmonic dans un son moderne (prise de concert, 1985), qui revisitent ici l’œuvre pour la dernière fois au disque, c’est sans doute ce qu’on peut espérer de mieux dans cette œuvre, dans un Finale à la John Ford, mais avant tout dans les grands passages suspendus entre ciel et terre, comme la fin du premier mouvement.
Qui songera à programmer cette symphonie dans nos contrées, rien que pour voir ? Il faudra qu’un jour Mikko Franck s’en empare ; il a ce qu’il faut pour la porter et la faire applaudir dans la ville où Copland a étudié avec son cher mentor, Nadia Boulanger, laquelle apprenait, selon lui, à mettre la bonne note au bon endroit.
En postlude apaisé, l’Adagio de « Quiet city » (création 1941), avec son duo de la trompette et du cor anglais, reconfiguration d’une musique de scène pour une pièce d’Irving Shaw. Les solistes sont superlatifs dans cette version, et les cordes ne sont pas en reste. Dans le répertoire avec trompette obligée, il n’y a pas que The unanswered question !
Le Copland de cette Troisième symphonie ne peut que nous faire nous souvenir d’une autre Amérique, d’une autre ambition, d’une autre idée de la vie commune et des pouvoirs de l’art.

2018年11月25日にフランスでレビュー済み
Comme la troisième symphonie de Roy Harris (1939) et la troisième symphonie de William Schumann (1941), auxquelles elle est souvent associée, la Troisième de Copland répond au défi de la « grande symphonie américaine », pendant de celui du « grand roman américain », ou comment acclimater au Nouveau Monde un genre venu de la vieille Europe, ou mieux encore, comment montrer par l’exemple qu’il y a quelque chose d’américain dans l’idée même d’une épopée en prose ou en musique.
En présentant cette symphonie aux lecteurs du Guardian dans sa série consacrée aux symphonies qui ont marqué l’histoire, le critique Tom Service a posé récemment la bonne question en se demandant ce qu’une œuvre aussi ancrée dans un optimisme américain qui appartient désormais à l’histoire pouvait avoir à dire à l’auditeur d’aujourd’hui dans une époque de défiance à l’égard du futur, de déceptions multiples et de cynisme.
La réponse comme il le soulignait, tient à ceci que la qualité intrinsèque de la musique permet à Copland de dépasser les ambitions d’une pièce qui serait faite uniquement pour déchaîner des passions patriotiques ou pour atteindre le succès à peu de frais. L’œuvre est loin, aussi, de pouvoir se résumer à un équivalent américain des « symphonies de guerre » signée à peu près au même moment par Chostakovitch et Prokofiev (même si le plan en quatre mouvements : lent/ scherzo/ lent/ vif est bien le même que celui de la Cinquième de ce dernier). La contemplation du premier mouvement, avec ses marées montantes et descendantes, mouvement qui découle tout entier d’un simple intervalle et suggère l’immensité en onze minutes à peine, comme le lyrisme du troisième qui s’anime, puis s’apaise de manière si singulière, ont un caractère intemporel qui les éloigne du commentaire de l’actualité. On a parlé de « populisme » à propos du style de Copland dans cette œuvre. On a eu tort : il s’agit bien d’aller chercher l’auditeur le moins préparé à la grande forme symphonique, mais pour l’élever à celle-ci, non pour abaisser celle-là.
La réponse tient aussi à la dimension d’« odyssée émotionnelle » de cette symphonie. Ce dont semble parler l’œuvre, à travers la sublimation que permet la musique pure, c’est bien, non seulement d’un vaste pays, mais aussi de l’héroïsme du quotidien, des vertus de l’homme ordinaire, de sa dignité, de ses doutes, de ses joies, de sa résilience. On sait que le Finale s’appuie sur la « Fanfare pour l’homme du commun » - écrite par Copland pour célébrer celui qui dans la guerre, disait-il, fait tout le boulot. C‘est l’énigme finale de cette œuvre : dans son joyeux tintamarre, fête à laquelle nous sommes tous conviés, son « happy end » ne sonne pas faux.
On n’oubliera pas la version du compositeur lui-même à la tête du LSO (Everest), dont le côté « col bleu » et l’esprit pionnier vont droit au but et me plaisent vraiment beaucoup. Une nouvelle version vient de paraître chez Chandos, due à John Wilson dans la cadre d’une anthologie de la musique symphonique de Copland. Mais Leonard Bernstein et le New York Philharmonic dans un son moderne (prise de concert, 1985), qui revisitent ici l’œuvre pour la dernière fois au disque, c’est sans doute ce qu’on peut espérer de mieux dans cette œuvre, dans un Finale à la John Ford, mais avant tout dans les grands passages suspendus entre ciel et terre, comme la fin du premier mouvement.
Qui songera à programmer cette symphonie dans nos contrées, rien que pour voir ? Il faudra qu’un jour Mikko Franck s’en empare ; il a ce qu’il faut pour la porter et la faire applaudir dans la ville où Copland a étudié avec son cher mentor, Nadia Boulanger, laquelle apprenait, selon lui, à mettre la bonne note au bon endroit.
En postlude apaisé, l’Adagio de « Quiet city » (création 1941), avec son duo de la trompette et du cor anglais, reconfiguration d’une musique de scène pour une pièce d’Irving Shaw. Les solistes sont superlatifs dans cette version, et les cordes ne sont pas en reste. Dans le répertoire avec trompette obligée, il n’y a pas que The unanswered question !
Le Copland de cette Troisième symphonie ne peut que nous faire nous souvenir d’une autre Amérique, d’une autre ambition, d’une autre idée de la vie commune et des pouvoirs de l’art.



現時点ではこのメニューの読み込みに問題があります。